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lexique de A à Z suite

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Message  sandy038 Lun 8 Oct - 19:01

Octogone : du grec okto, huit et gonia, angle.

Ordonnée est attesté en 1639 pour désigner la coordonnée verticale servant à définir la position d'un point. Peut-être parce que la droite était déjà perçue comme un ensemble ordonné. Ordonnée semblerait être issue d'un texte de Descartes qui parlait de droites "menées d'une manière ordonnée" ainsi que de "lignes droites appliquées par ordre" (ordinatim applicatae) depuis la "ligne coupée" (linea abscissa, c'est-à-dire l'axe des abscisses).
Le mot ordonnée est utilisé par Pascal en 1658.

Orthogonal : du grec ortho, droit et gonia, angle.

Orthogone : du grec ortho, droit et gonia, angle. Ce mot n'est plus utilisé que sous forme de l'adjectif orthogonal et signifiait (jusqu'au Moyen-Age et à la Renaissance) rectangle (adjectif et nom).

Oxigone : du grec oxus, piquant, acide (même racine que oxyde, oxygène, ...) et gonia, angle. Se disait (jusqu'au Moyen-Age et à la Renaissance) d'un triangle qui a tous ses angles aigus. On dit utilise aujourd'hui le mot d'origine latine triangle acutangle.
Parallèle : du grec para, auprès, allêlôn, l'un l'autre.

Parallélépipède : du grec para, auprès, allêlôn, l'un l'autre, epipedon, surface unie

Parallélogramme : du grec para, auprès, allêlôn, l'un l'autre, grammê, ligne.Euclide disait rhomboïde. En anglais, de nos jours, parallélogramme se traduit par rhomboid.

Pentagone : du grec pente, cinq et gonia, angle.

Périmètre : du grec peri, autour et metron, mesure.

Perpendiculaire : du latin perpendiculum, fil à plomb.

Point : du latin punctus, piqûre, du verbe pungere, poindre.

Polyèdre : du grec polus, nombreux et edra, face.

Polygone : du grec polus, nombreux et gonia, angle.

Pont aux ânes (pons asinorum) : démonstration mathématique que tout le monde devrait connaître. Nom donné au XVIIIème siècle par les étudiants au théorème du carré de l'hypoténuse (théorème de Pythagore).

Positif : du latin positivus, qui repose sur quelque chose, d'où établi, conventionnel. Par opposition aux nombres négatifs, qui furent niés par les mathématiciens pendant longtemps.

Postulat : du latin postulare, demander.

Prisme : du grec prisma, sciure, de prizein, scier. Chez Euclide, un prisme est un "polyèdre à pans coupés".

Produit : du latin producere, faire avancer, puis amener, causer, du verbe ducere, conduire. Le produit est la conséquence, le résultat, des facteurs.

Pyramide : il y a deux possibilités. Du grec puramis, gâteau conique offert aux morts, ou de l'égyptien pir-em-us, qui désignait la hauteur abaissée du sommet de la pyramide sur la base.
Q, ensemble des nombres rationnels : de l'italien quotiente par Peano.

Quadrilatère : du latin quatuor, quatre et latus, lateris, côté.
Le mot équivalent d'origine grecque est tétrapleure (quatre côtés) ou tétragone (quatre angles).
Le mot tétragone était employé par Gerbert (938-1003, il fut pape de 999 à 1003 sous le nom de Sylvestre II) au 10ème siècle et par Oresme (Français, 1325-1382) au 14ème siècle et "quadrilatère" en 1554 par Peletier. Certains auteurs latins employait le mot quadrangle (Alcuin, 8ème s.) ou helmuariphe (Campanus, 13ème s. et d'autres à la Renaissance), un joli mot d'origine arabe.
Pour les Grecs, un quadrilatère avec un angle rentrant s'appelait un koïlogone, de koïlos, creux et certains appelaient trapèze un quadrilatère dont tous les côtés sont inégaux.
Tétragone est employé par Euclide dans Les Eléments pour désigner le carré (Par exemple, dans le théorème de Pythagore, livre I proposition 47).
R, ensemble des nombres réels : de l'allemand real par Dedekind (1831-1916)

Racine : du latin radix, racine. Au IIème siècle, la lettre L désignait la racine darré d'un nombre, initiale du mot latin latus, côté. Par exemple, L7 désignait le côté d'un carré dont l'aire vaut 7.

Radian : du latin radius, rayon. Un radian est un angle qui intercepte un arc de cercle dont la longueur est le rayon du cercle. Mot introduit par Thomson en 1873.

Rationnel : du latin ratio, raison, rapport, quotient. L'ensemble des nombres rationnels est noté Q, du mot italien quotiente, quotient (notation introduite par Peano 1858-1932). Il semblerait que ce soit l'écrivain latin Cassiodore (498-575) qui ait utilisé ce mot pour la première fois.

Rayon : du latin radius, rayon (de lumière, de roue).

Rectangle : du latin rectus, droit et angulus, angle. Les grecs utilisaient le mot orthogone, ou aussi hétéromèque.

Réel : du latin médiéval realis, du latin res, chose. La désignation de nombre réels est dûe au Français René Descartes (1596-1650) en 1637. L'ensemble des nombres réels est noté R, du mot allemand real, réel (notation introduite par Georg Cantor 1845-1918).

Résoudre : du latin resolvere, délier.
Scalène : du grec skalenos, oblique, boîteux. Se dit d'un triangle qui n'a pas deux côtés de même longueur.

Sécante : du latin secare, couper.

Section : du latin sectio, action de couper, de secare, couper.

Segment : du latin segmentum, morceau coupé, de secare, couper.

Sinus : du sanscrit jiva (jya), corde d'arc, utilisé par le mathématicien indien Aryabhata (476-550)dans son ouvrage Aryabhatiya achevé en 499. Passé à l'arabe jîba (mot qui n'a pas de signification en arabe) par le mathématicien arabe Al-Fazzari (VIIème s.) puis par erreur à jaîb, poche, repli de vêtement lors de sa traduction en latin par Gérard de Crémone (1114-1187) qu'il traduit alors en latin par sinus, pli, courbure (qui a également donné le mot "sein").
C'est REGIOMONTANUS (Allemand, 1436-1476) qui utilisa au 15ème siècle le mot sinus au sens où on l'entend maintenant .

Solution : du latin solutio, action de délier, de dissoudre.

Somme : du latin summa, partie la plus haute.

Sommet : du latin summa, partie la plus haute.

Soustraction : du latin subtrahere, de sub, en-dessous et trahere, tirer.

Symétrie : du grec summetria, juste proportion, de syn, avec, et de metron, mesure.

Tangente : du latin tangere, toucher.

Terme : du latin terminus, borne, mot.

Tétraèdre : du grec tessara, quatre et edra, face

Tétragone : du grec tessara, quatre et gonia, angle. Ce mot n'est plus employé et on lui préfère quadrilatère (pas moi !).
Le mot tétragone était employé par Gerbert (938-1003, il fut pape de 999 à 1003 sous le nom de Sylvestre II) au 10ème siècle et par Oresme (Français, 1325-1382) au 14ème siècle et "quadrilatère" en 1554 par Peletier.
Tétragone est employé par Euclide dans Les Eléments pour désigner le carré (Par exemple, dans le théorème de Pythagore, livre I proposition 47).
(Voir Quadrilatère)

Théorème : emprunté au latin théorêma, que l'on peut contempler, objet d'étude ou spectacle, du grec theorein, contempler, observer, examiner. Le mot théorie a la même origine.

Trapèze : du grec trapeza, table (à quatre pieds). Les auteurs latins utilisaient le mot mensa ou mensula, table. Aujourd'hui, en Grèce, le mot trapeza signifie banque (vestige du temps où le banquier était assis à une petite table pour compter l'argent).

Triangle : du latin tres, trois et angulus, angle. Les grecs utilisaient le mot trigone (trois angles) ou le mot tripleure (trois côtés).

Trigonométrie : du grec treis, tria, trois, gonia, angle et metron, mesure ( mesure des trois angles).En grec , le mot trigone, désigne un triangle (dans les éléments d'Euclide, par exemple. Voir 'le théorème de Pythagore en grec').
C'est le grec Hipparque (IIème s. av JC) qui est l'ancêtre de la trigonométrie et qui introduisit la division du cercle en 360°.

Troncature : du verbe tronquer, du latin truncare amputer, mutiler. Même racine que tronc et tranche.

Vecteur : du latin vector, de vehere, conduire.

Volume : du latin volumen, rouleau, puis manuscrit (roulé), de volvere, tourner, rouler.
Z, ensemble des entiers relatifs : de l'allemand Zahl,nombre et zahlen, compter par Dedekind (1831-1916)

Zéro : contraction de l'italien zefiro, de l'arabe sifr, zéro, vide, du sanscrit sunya, vide. L'ouvrage d'Al Khwarizmi "Kitab al Jami wa al Tafriq bi Hisab al Hind" (livre de l'addition et de la soustraction d'après le calcul des indiens) est le premier livre arabe connu où la numération décimale de position et les méthodes de calcul d'origine indienne font l'objet d'explications détaillées.
C'est Léonard de Pise (1170-1250), connu également sous le nom de Fibonacci qui ramena le zéro d'Algérie dans son livre "Liber Abaci". Il traduisit sifr par zefirum.
L'introduction de la numération de position à base 10 vient du traité de l'indien Brahmagupta (v.598- v.665), "Brahmasphutasiddhanta" en 628, un traité d'astronomie avec des tables, qui fut traduit en arabe sous le titre "Sindhind".
On y voit pour la première fois les 10 symboles et leurs noms en sanskrit :
çunya eka dva tri catur panca sat sapta asta nava
0, vide 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Voici les chiffres indiens tels qu'ils sont apparus chez les Arabes au IXème siècle :




Les noms des ensembles de nombres

N, ensemble des entiers naturels : de l'italien naturale par Peano (1858-1932).
Z, ensemble des entiers relatifs : de l'allemand Zahl,nombre et zahlen, compter par Dedekind (1831-1916)
D, ensemble des nombres décimaux : du français décimal, notation franco-française de la pédagogie des années 1970...
Q, ensemble des nombres rationnels : de l'italien quotiente par Peano
R, ensemble des nombres réels : de l'allemand real par Dedekind (1831-1916) et/ou Cantor (1845-1918)
C, ensemble des nombres complexes : notation introduite par Gauss (1777-1855) en 1831. Descartes appelait ces nombres les nombres imaginaires.

sandy038

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